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elle y es 2 fois.http://ha rmony2011.cent erblog.net
Par harmony2011, le 26.08.2013
bonsoir mon amie lilas, on commence une nouvelle semaine et la fin du mois arrive, reprise des écoles et du bo
Par harmony2011, le 26.08.2013
je viens de relire!!!!!
t a vie at-elle changé depuis ?????
j'aurai s été heureuse de "partager mon café ave
Par latanierededilou, le 11.07.2013
je reviens le lire ce matin (puis-je le mettre sur mon blog avec ton lien??), car cela me ramène à ce petit ha
Par latanierededilou, le 11.07.2013
oh que oui ! j'ai eu tout le côté droit cassé dans un accident, je suis donc pas mal handicapée... on s'habitu
Par les-lectures-de-li, le 29.06.2013
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Date de création : 18.07.2012
Dernière mise à jour :
20.09.2013
412 articles
NOUVEAUX CONTES ZEN
Par Henri Brunel
(Librio)
LA BANNIERE ET LE VENT
Le Zen va droit devant lui. Il ne donne pas d'explication, il suggère seulement. On connaît l'anecdote fameuse du disciple qui questionne le maître :
« Quelle est la vraie nature du Bouddha ?
Le cyprès dans la cour. »
Le Zen unit le visible et l'invisible, l'humble quotidien et la réalité ultime, le relatif et l'absolu. Le « cyprès dans la cour », la fleur devant soi, le caillou sous nos pas sont les chemins qui mènent à l'au-delà, du par-delà.
°0°0°0°0°
Par un bel après-midi de printemps, un maître zen rentre de promenade? Le temps est délicieux, ni chaud, ni froid, un temps d'équilibre et de grâce auquel l'âme spontanément s'accorde. Une légère brise souffle et, en arrivant face au portail du monastère, le maître constate que la bannière à l'effigie du Bouddha fasèye doucement au vent. Deux jeunes novices sont plantés devant.
« C'est la bannière qui bouge !
Non, c'est le vent !
Selon la bonne doctrine, ce qui importe, c'est ce que nous voyons devant nous maintenant. Et c'est la bannière, et elle bouge !
Pas du tout, ta vision est erronée, car l'agitation de la bannière n'est que la conséquence du vent, c'est lui la cause première, la réalité au-delà de l'apparence.
Mais l'existence du vent est une hypothèse !
La bannière ne bouge pas sans motif, sa réalité est constitutive du vent !
Pure spéculation !
Non, pas du tout !
Mais si ! »
Les deux moines s'échauffent, ce qui n'était qu'une conversation aimable devient une dispute, une bataille. Peu s'en faut qu'ils n'en viennent aux mains. C'est alors qu'ils aperçoivent le maître du temple qui les regarde, impassible. Un peu confus, ils se tournent vers lui :
« Maître, est-ce la bannière qui bouge, est-ce le vent ?
Ce n'est pas la bannière, ce n'est pas le vent, c'est votre esprit qui bouge. »
°0°0°0°
« Le Zen est un mystère. Dès l'instant où une pensée le touche, il disparaît ».
**********
LE VETEMENT DE LUMIERE
Il était une fois un pauvre pêcheur nommé Hakyu Ryu, qui prenait fort peu de poissons et subsistait à grand-peine. Il vivait seul, n'était pas assez fortuné pour prendre femme, dans une misérable cabane, située près d'une belle forêt de pins, au pied du mont Fuji Yama, dont le sommet est recouvert de neiges éternelles. Devant sa porte s'étendait une longue plage de sable blanc, et il contemplait jusqu'à l'horizon le bleu éclatant de l'océan pacifique. Hakyu appréciait ce paysage enchanteur, et il rêvait souvent. Cela l'aidait à vivre.
Un matin de printemps, il traversait la forêt de pins, lorsqu'il aperçut accroché à une branche un vêtement magnifique ; il était fait de plumes légères argentées et dorées, l'étoffe semblait tissée de lumière, et Hakyu en fut comme étourdi. Tenté, il hésité, jeté un coup d'œil alentour. Il était seul. Il prit le vêtement, le porta dans sa cabane, et le dissimula sous un tas de bois. Le soir, sur son tatami, avant de glisser dans le sommeil, il calcula les bénéfices que lui procurerait son larcin. « J'irai demain au marché, je vendrai ce vêtement un bon prix, j'achèterai des filets neufs et solides, peut-être une barque, je ferai ainsi de belles pêches, je deviendrai un homme riche, alors je prendrai femme... ». Sur ces visions merveilleuses, il s'endormit.
Pendant la nuit, il fit un rêve. Une très belle jeune fille lui apparut : « Je suis un ange, dit-elle, je viens des cieux pour visiter le monde. Mais vous m'avez pris mon vêtement, et je ne puis retourner au ciel sans ma robe. Je vous en supplie, rendez-la moi ! ».
Hakyu l'interrompit :
« Je ne comprends rien à vos paroles, je ne vous ai pas dérobé votre robe, que je n'ai jamais vue ! Mais puisque vous êtes dans ma maison à cette heure de la nuit, venez donc partager ma couche. ». Et, saisi d'un brusque désir, l'enlaça et voulut l'embrasser. C'est alors qu'il se réveilla. Ce rêve lui laissa un goût amer dans la bouche, et il eut honte. « Comment ! Se dit-il, je vole un vêtement magnifique, je mens à la jeune fille à qui il appartient, et je veux la contraindre à partager ma couche. ».
Il se souvint d'un vieux maître zen dont il avait suivi les enseignements dans sa jeunesse. « Il n'y aura ni paix ni bonheur pour toi si tu ne pratiques pas la justice, si tu t'écartes de la vérité, si tu n'éprouves pas de compassion. ».
Hakyu décida alors de rechercher partout la jeune fille, et de n'avoir de repos qu'il ne lui ait restitué son vêtement de lumière.
Le lendemain de très bonne heure, il se rendit sur la plage, scruté l'horizon, en vain. Il s'approcha du bois de pins, et là, sous un arbre, il aperçut la jeune fille de son rêve qui pleurait. Il lui rendit son vêtement. Elle le remercia avec beaucoup de joie et d'effusions. Quand elle revêtit sa robe de lumière, elle se transforma et devint un ange qui s'éleva doucement dans les cieux en dansant avec une grâce inouïe. Le théâtre Nô représente souvent cette danse de l'ange. C'est un spectacle extraordinaire, l'un des plus beaux que l'on puisse imaginer. Hakyu le vit le premier, et il tomba en extase. Il rentra dans sa cabane. Les jours suivants, il prit autant de poissons que ses filets pouvaient en contenir. Il se maria, il eut de nombreux enfants, et tous vécurent heureux longtemps, longtemps.
°0°0°0°0°
Est-ce un conte zen, un conte de fées ? La « morale » semble classique, on pourrait l'exprimer ainsi : « la sincérité, l'équité, la compassion sont des vertus récompensées. Il ne faut pas voler. ». Mais ce conte nous dit une autre chose, symbolisée par le vêtement de lumière qui, seul, permet d'accéder au ciel et magnifie toute réalité. Chacun suivra ici le silence, et son intuition.
°0°0°0°0°
« Maître, la lune claire et paisible brille tellement haut dans le ciel !
Oui, elle est très loin !
Maître, aidez-moi à m'élever jusqu'à elle.
Pourquoi ? Ne vient-elle pas à toi ? »
(image trouvée sur le net - si son auteur veut que je la supprime ou que je mette le lien de son blog, qu'il/elle se manifeste, ça sera avec plaisir).
joli conte.http://harmony2011.centerblog.net
Coucou Lilas me voilà,merci à toi aussi pour ton gentil com.Pour le livre de Guillaume Musso,je l'ai pas encore lu.Une question,tu aimes les livres à l'eau de rose,si oui,tu peux l'acheter,si non,je te conseille de pas l'acheter.Je te souhaite une bonne soirée.
Bisous bisous à toi.
Valérie.
http://ladouceurdunoiretblanc.centerblog.net
Coucou Lilas me revoilà ici.Je vois que tu t'amuses bien à écrire tout celà,c'est beaucoup de boulot.Bisous bisous à toi.Valérie.
http://ladouceurdunoiretblanc.centerblog.net
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